Sanae Otsuka
Novice
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Messages : 12
Date d'inscription : 19/07/2011
Stats Personnage
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Niveau ! : 2
 |  Sujet: ►Sanae Otsuka.  Mar 19 Juil - 9:17 | |
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♦Nom: Otsuka.
♦Prénom: Sanae
♦Surnom: Nae' ou encore Sana'
♦Âge: Dix-huit ans.
♦Sexe: Féminin.
♦Orientation sexuelle: Hétérosexuelle.
♦Taille & Poids: Un mètre soixante quinze pour cinquante-huit kilogramme.
♦Classe: Paladin.
♦Rang: Débutant.
| Otsuka Sanae |
Sanae est une fille de dix-huit ans comme toutes les autres. A quoi ressemble-t-elle? Est-elle bizarre? Non. En aucun cas, elle est étrange ou encore bizarre d'après le mot que vous avez employé. Elle ressemble à n'importe quelle jeune adolescente vivant ici. Elle est certes suspecte dans sa façon d'agir, mais cela ne concerne pas cette partie. Commençons donc par le début, voulez-vous bien.
Vu de l'extérieur, elle ressemble à n'importe quelle fille, la forme de son visage, les traits fins qui le dessine sont comme là pour en donner l'impression... l'impression d'une femme facile et sans défense. Pourtant il en est tout autre, sa peau d'une couleur tannée et beige s'accorde à merveille à la forme et la structure de son visage. Ses lèvres sont fines et dessinées d'une jolie manière; son nez est droit et sans bosse apparente; ses yeux sont légèrement en amandes et ont toujours les paupières à demi-fermées laissant étinceler l'éclat de défi et de force de son regard noir. Voilà ce qui la différencie des filles faciles, montrant qu'elle est bel et bien une femme forte au niveau du caractère. Son regard semble amical à vrai dire, mais étrangement ses yeux expriment un sentiment des plus simple: une envie de dormir qui se manifeste presque souvent, avec en plus une force de caractère digne de la fille qu'elle est, exprimant toujours une forte étincelle dans son regard noir. Ses yeux ont beau être d'une simplicité commune, ils n'en restant néanmoins d'une couleur fascinante: une couleur aussi profonde que l'ébonite ou encore l'ébène, jouant avec l'intensité qu'ils ont parfois à travers certains regard qu'elle lance.
Ses cheveux sont d'un couleur variable selon l'éclairage ou l'endroit où elle se pose, variant dans le noir très foncé qui ressemble plus à une teinte violette mais très foncé, mais ses propos sont tout autre, elle déclare elle-même que ses cheveux sont noirs avec des reflets violet, bien entendu les avis change parfois selon les personnes qui la croise, car elle est tout sauf discrète avec cette crinière hirsute qui tombe en cascade tout le long de son dos, pourtant deux voir plusieurs autres mèches viennent devant son visage, dont deux longues mèches venant encadrer son visage fin, ainsi qu'une autre mèche descendant sur son visage, mèche rebelle comme on les appelle. Bien entendu Nae' attache toujours ses cheveux en queue de cheval pour ne pas que ceux-ci la gêne, bien qu'elle préférerait les garder libre, mais comme toujours elle reçoit des remarques de la part de ses professeurs de chimie ou encore de sport, l'élastique est l'accessoire indispensable d'après eux.
Sanae mesure environ 1 mètre 75 et possède un corps plutôt bien proportionné et entretenu, un corps plutôt agile et souple, avec en plus une dextérité dans ses mouvements qui font d'elle; un adversaire dangereux. Ses doigts sont plutôt agile, bien que sa main droite est souffert par rapport aux répercutions de ses entraînements acharnés à la maîtrise des lames étant plus jeune. La paume de sa main est entièrement recouverte de cicatrice dû à un maniement trop quotidien, mais ceci n'est pas sa première ni dernière cicatrice, son corps en est recouvert, ceci à une explication, étant d'un caractère bagarreuse auparavant elle a enchaîné les combats à tout bout de champ et pour n'importe quoi. Une simple bousculade pouvait être un motif pour se battre, mais avec le temps elle est devenu plus sage et réfléchit, bien qu'à présent elle se battrait volontiers pour défendre l'honneur d'un camarade. Les seuls cicatrices plus ou moins importantes qu'elle porte sur elle se dispose à deux endroits différents: une cicatrice sur l'épaule qui barre sa colonne vertébrale jusqu'au creux de ses reins d'une zébrure grise, ainsi qu'une autre plus petite qui part de son cou pour descendre sur le haut de sa poitrine, de vieux souvenirs qui la rendent nostalgique.
Ses habits sont assez simple dans l'ensemble, portant bien évidemment l'uniforme de l'Académie de la Croix-Vraie: un chemisier blanc qu'elle ne boutonne pas entièrement avec par-dessus une veste beige et mauve. Une cravate à rayure est accrochée à son cou, mais n'aimant pas tellement se genre d'accessoire scolaire, elle la laisse détaché ce qui lui vaut des remarques de la part de ses professeur, mais elle n'y fait pas attention. En guise de bas elle porte la fameuse jupe mauve de l'uniforme; une jupe qu'elle customise parfois avec une ou deux chaînes. A ses jambes des jambières en laine qu'elle met par-dessus ses chaussures, l'une noire et l'autre blanche. Ensuite dans sa vie à elle; elle est plutôt simple quand elle s'habille, favorisant les short court d'une couleur plutôt bleue ou noire avec accroché dessus des chaînes, ses short ont la particularité d'avoir des bretelles comme les salopettes, mais elle ne les met pas sur ses épaules préférant les laisser pendre derrière elle. En guise de haut un débardeur blanc, restant dans un style bien à elle il faut dire. A ses pieds une paire de converse des plus normales, à ses poignées des bracelets de cordelettes de cuir, avec un bandana sur son poignée droit. En parlant d'accessoire, à ses oreilles elle possède des piercings, aussi de temps en temps vous la verrez avec des chaînes installées un peu partout sur ses habits.
En tant que futur "Paladin" elle se doit de posséder une arme, non? Eh bien son arme à elle est plutôt simple, enfin pour elle car cette arme elle l'a vu tant de fois, sans pouvoir la toucher. Toujours en évidence dans le bureau de sa mère, toujours à émettre une certaine étrangeté qui fascine toujours les clients de sa mère. Pour Nae' c'est une arme qu'elle tellement de fois qu'elle trouve elle-même qu'elle est normal. Asaeritsu est une épée qui se transmet de génération en génération: la poignée de l'arme est assez longue avec tout autours un tissus noir qui permet un adhésion plus facile à l'utilisateur, son pommeau ne possède en aucun cas d'accessoire futile comme certaines armes sur le commerce, elle a simplement une forme sphérique pour y poser convenablement la main. La garde est constituée de deux barre en argent qui partent en diagonale dans le sens de la lame avec à leur bout rien d'autre qu'une fin en pointe. La lame en elle-même est plutôt longue, mesurant dans les un mètre trente, elle est aussi un peu large, environ quinze bon centimètres. C'est une lame de couleur argenté avec à la naissance de celle-ci au niveau de la garde des idéogrammes Nordiques qui est simplement le nom "FENRIR" qui fut le premier nom de cette arme, avant que la famille Otsuka ne l'obtienne et se la transmette pour ainsi de suite en changer le nom. Asaeritsu est en quelque sorte une arme qui n'a jamais vraiment servi. Non ne pensez surtout pas que cette arme sert couper les pastèques, bien sur que non! La plupart du temps elle sert simplement d'ornement décoratif dont personne n'a l'autorisation d'y toucher, même pas Nae', mais avec le temps sa mère en a convenu de lui donner cette arme en lui racontant bien entièrement l'histoire de cette lame.
" Cette lame; par le passé de nos ancêtres, fit couler le sang de nombreuses personnes. Par le passé, le monde a voyagé pour commercer. Par le passé, les samouraïs ou guerriers ont passé leur temps à rechercher des armes d'exceptions. Notre ancêtre l'a bien trouvé, lui, il a fait escale dans un petit village du pays, un simple village portuaire où de grand navire y était amarré, d'après leur structure et leur forme c'était des navires occidentaux venus pour faire du commerce. Notre ancêtre à trouvé au hasard cette arme sur une caisse usée, le capitaine du navire la lui donnait volontiers contre quelques pièces, mais ce que ce capitaine nordique ne lui avait pas dit, c'était que cette épée n'était pas ordinaire, elle avait tué bon nombre de personne, certes, mais elle possédait en son sein un pouvoir des plus dangereux.
Vois-tu sur sa lame les lettres qui forme le mot "FENRIR"? Eh bien Fenrir fut un immense loup des glaces que les dieux nordique ont enchaînés, mais lors d'une bataille immense il se libéra et tua l'un des puissants dieux, bien évidemment cette petite anecdote n'est qu'un faible ramassis de plusieurs histoires que j'ai pu lire dans les livres. Cette épée... est une tueuse, elle possède le pouvoir et la colère de l'ancien loup du Grand Nord. Dans les mains d'une personne quelconque elle devient une simple arme pour décorer son salon, mais lorsque quelqu'un possédant certaines aptitude la manie, elle peut délivrer son pouvoir, laissant sa rage se déverser dans les coups qu'elle inflige, laissant l'aura de glace glacer les mains, les avant-bras, la lame de son épéiste. Cette épée est la prison éternelle du grand loup Fenrir, que notre famille rebaptisa Asaeritsu. "
Au fil des années, le caractère de Sanae a eu le temps de changer. Elle est bien loin, la jeune insolente qui ne savait que faire de son temps, si ce n'est provoquer et se battre. Ceci dit, reste toujours le même sédiment, quelque soit les courants de surface. Ainsi, même à 18 ans, elle reste encore cette femme fougueuse et bagarreuse, visiblement malicieuse. Peu de choses semblent capable de la faire sortir de son habituelle calme coutumière, elle revêt sa nonchalance comme d'autres le font d'un sourire. Si certains y voient le plus souvent du dédain, ou un égo encombrant, il ne faut pas si tromper, car malgré une estime d'elle-même plutôt convenable, cet air de ne pas y toucher, elle le doit essentiellement à son calme déroutant. Bien sûr, elle est humaine, et comme tout le monde, il lui arrive de craquer. Le passé en a montré de beaux exemples, et dans ces moments, sa colère peut atteindre des sommets jusqu'alors inconnus, lui faisant alors perdre toute raison. Aucune possibilité ne sera alors assez extrême à ses yeux. Mais l'expérience bétonnant un peu plus son flegme naturel, il faut désormais de véritables drames pour l'user aux nerfs. Patiente, elle a appris à ne pas être pressée pour obtenir ce qu'elle désire, tant qu'elle voit son but devant elle, rien ne peut la dévier, peu importe le temps nécessaire. Cependant, c'est souvent l'usure qui peut avoir raison d'elle. S'il en faut beaucoup d'un coup pour la déstabiliser, une pointe d'ennui distillée chaque jour finira par exemple par la rendre mauvaise au niveau du caractère, sarcastique. Elle supporte difficilement la monotonie, la répétition, et cela depuis son enfance, ce qui l'a souvent conduit à des réactions inconsidérées. Face à l'ennui, Kyoran sera alors sujette à la mélancolie, à un dégout de tout, rien ne lui semble alors assez bien, tout est détestable. La rage apparait alors, une colère se dirigeant vers toutes les personnes à proximité, comme si elle pensait le monde entier responsable de ce néant. Ce déferlement peut se faire toute en glace, comme si souvent, mais il lui arrive également de laisser alors libre cours à des pulsions irraisonnées. En effet, si la jeune femme n'est pas de nature cruelle, elle sait par contre tout à fait se montrer injuste, butée et de mauvaise foi. Son esprit de contradiction est souvent à l'origine d'altercations idiotes, et même si elle est assez maligne pour ne pas se laisser entraîner dans des affrontements dangereux par orgueil ou pour avoir le dernier mot, il lui arrive parfois de céder à quelques duels de volonté, sur un coup de tête.
Mais outre l'envie de « gagner la partie », ce qu'elle aime, c'est la bataille. Forte d'une répartie construite par des années d'entrainement, elle aime jouer de sa langue comme d'une épée. Malgré un caractère assez silencieux, l'ironie reste toujours planquée au coin de ses lèvres, ne ratant jamais une occasion de s'aiguiser. Elle aime remettre à sa place d'un revers clinquant, ou encore engager une joute festive avec quiconque voudra bien se mesurer à elle. Rares sont ses phrases dénuées de sarcasme, souvent désabusées, acerbes.
Cette fierté appelle un besoin d'indépendance, essentiellement pour se prouver qu'elle peut se débrouiller seule. Ce désir, elle le tient de la fin de sa jeunesse, face à un père déserteur, il ne fallait pas avouer souffrir de son absence. Il fallait relever le menton, avoir l'air de ne même pas le remarquer. Depuis, elle a presque toujours fonctionné ainsi, ne s'attachant pas aux gens pour se prouver qu'elle s'en sortait seule. Pourtant, depuis quelque temps, elle cherche a être en contact de personne qu'elle ne connaît pas, ne voulant pas tellement rester dans son cocon de soie ou dans sa cage doré et meurtrière. Dans tous les cas, elle cherchera le contact de plusieurs pour se prouver qu'elle n'est pas insensible au point de tout foutre en l'air dans son adolescence, que dire, c'est un caractère qui se transmet dans les gènes.
A part ça, elle aime bien chanter pour elle-même la plupart du temps ou encore jouer de la guitare, elle n'est pas du genre à lire des livres, elle préfère la pratique, surtout en ce qui concerne les armes, elle aimes s'entraîner, même en sport elle aime bien se forcer pour mettre le meilleur d'elle-même, elle est pas conséquent quelqu'un qui possède une bonne endurance ainsi qu'une souplesse assez grande. En faite Nae' est plutôt facile à vivre, elle est un peu garçon manqué, mais se rattrape vite lorsqu'elle flirte ou autre, elle possède un côté garçon et un autre fille, pour elle le combat c'est aussi pour les femmes. En définitive elle est d'un caractère fort et bien entendu d'un sarcasme qu'elle tente de cacher, mais bon c'est assez dur pour elle.
La nature fait parfois de drôle de chose, mais la vie, elle, est bien cruelle avec les hommes. La vie est un courant d’eau très trouble, elle est la caractéristique de l’âme humaine, se dressant sur ses pieds, à sa main droite l’épée qu’elle nomma « Mort » et à sa gauche son bouclier « Destin », elle avança parmi le monde de l’Homme et celui des Démons, volant, fauchant, tuant, réquisitionnant, kidnappant la vie, l’âme des créatures qu’elle rencontrait. Elle était la roue de bonne aventure, un rouage du Temps, tout ce qu’elle faisait, était de récupérer ce qu’elle avait engendré, elle se devait d’elle-même de récupérer ce que ce monde avait créé car tel était son rôle, elle se devait de récupérer l’âme de toutes ses créatures. De son casque de chevalier, Vie se devait de surveiller la corde dorée des humains, démons et exorcistes car elle était la paire de ciseau qui pouvait à tout moment couper le fil de la vie d’un être. D’une paire de ciseau aussi noir que le néant, l’allégorie de la vie sectionna la corde dorée d’une personne, c’est à partir de ce moment là que tout commença.
Vers l’âge de six ans, une petite fille aurait du se faire arracher le cœur par une créature, elle aurait dû donner son âme à Vie, elle aurait dû s’évaporer tel un grain de sable, ne plus exister. Et pourtant, cette jeune fille a survécu, comment ? Eh bien laissez-moi vous raconter.
Automne, un mardi soir vers 20h,
La nuit arrivait lentement sur la ville, englobant celle-ci d’une étreinte de fraîcheur. Il faisait plutôt doux pour une fin d’automne, à vrai dire l’hiver arrivait lentement, mais ne se manifestait pas pour le moment. Les immeubles étaient tous d’immenses colosses qui étaient éclairés de l’intérieur, parmi ses lumières, une seule intéressait le ciseau noirâtre : la lumière blanche d’un petit appartement. A l’intérieur une dispute venait d’éclater, le sujet principal était celui d’un mariage fichu d’avance, les deux adultes se crièrent dessus voulant chacun imposer son opinion sur le sujet. Derrière tout ça, derrière pareil explosion de colère, une fillette pas plus âgée de six ans qui regardait d’un œil enfantin, innocent le spectacle de deux parents qui se détruit. Les larmes lui montèrent aux yeux, préférant courir se réfugier dans sa chambre sous sa couette, elle savait ; sa mère et son père ne s’aimaient pas, s’était plus un mariage arrangé qu’autre chose.
Sanae Otsuka, la fille de cette union non fondé sur de l’amour était un peu le fruit d’une haine perpétuelle et pourtant cette jeune fille cherchait à réconcilier ses parents par tous les moyens, même si à chaque fois c’était elle qui prenait tout, oui elle qui prenait des remarques acerbes et souvent dépourvu d’amour car quand on naît dans une famille sans amour c’est souvent dur d’avoir ne serait-ce qu’une marque d’affection. Et pourtant, jusqu’à ses six ans elle a tenu bon, elle a su se faire petite, devenir limite invisible pour ne pas être prise entre les intercalations des deux adultes, elle savait ce qu’elle devait faire, c’était aussi simple que ça, les laisser enfler lentement, puis retenter toujours et encore de les réconcilier d’une manière plus subtile, mais là, c’était plus dur. Oui beaucoup plus dur, ils étaient pris par une rage si puissante que même elle devait aller dans sa chambre : sous la couette de son lit pour se cacher de l’aura ombrageuse de ses parents.
Elle sentait sur ses joues de long sillage humide et chaud ; ses propres larmes de malheur, elle pleurait devant tant de haine, tant de colère, ça faisait mal à son cœur, un cœur si petit, si fragile, c’est à ce moment que tout commença, que la paire de ciseau noire passa, sur ce petit cœur d’une frêle fillette rongée par la haine de ses parents, par un foyer sans amour. Les lames de l’outil se refermèrent sur le fil doré, tranchant le lien entre l’âme et le corps, cela signifiait que cette pauvre fille allait mourir. Le sol tremblait fortement, puis un bruit de fracas se fit entendre, suivit des cris de ses parents. Alerté par ce son si horrible, Sanae sauta de son lit pour aller voir dans le salon, elle ne comprit pas ce qui venait de se passer, mais une chose était sûre, son père venait de mourir devant ses yeux, faisant redoubler les larmes qu’elle laissait couler sur ses joues rougis par la tristesse. Cette scène restera à jamais dans sa mémoire voir sa famille se détruire si facilement par quelque chose qu’elle ne voyait pas c’était si improbable. Alors que Sanae restait là, à observer, sa mère la prit par la main pour fuir, hurlant à sa fille des paroles que celle-ci n’écoutait pas, elle suivait tout de même sa mère jusqu’à que quelque chose la propulsa contre le mur, sentant son épaule lacérée par quelque chose d’horrible, elle hurlait de douleur, fermant fortement les yeux, voulant s’extirper mentalement de cette sensation horrible.
Un souffle chaud, une odeur immonde la réveilla, ses yeux noirs croisèrent ceux rouge sang du monstre en face d’elle, la fillette aurait voulu crier, mais elle ne pouvait pas, cette vision la choquait trop pour faire quoi que se soit, cet œil écarlate l’hypnotisait presque, puis se fut le reste du corps qui l’horrifia sans pour autant la faire hurler, à son âge tout enfant aurait d’abord été curieux face à cette apparition. Immense, ayant la physionomie d’un énorme chien, la chaire se décollant à certains endroits, les os se voyant parfois, cette créature n’avait pas de poils, elle était comme… morte. La puanteur qui s’en dégageait était d’une puanteur que seule la Mort aurait bien voulu s’y frotter, c’était quoi cette créature ? Des années bien après cet accident, Sanae apprit que ces créatures décomposées étaient des Goules. Le chien mort mais réanimé par quelconque magie, retourna le corps encore vivant de Sanae pour lui lacérer le dos, un hurlement se fit entendre, pas celui de la fille, mais celui de sa mère. Sans trop comprendre une lueur luminescente l’avait éblouie, et elle s’était évanouie.
La surprise de voir le fil doré de cette gamine résister mit dans une rage folle la Vie, réessayant toujours à différente période sans pour autant réussir à briser ce fil qui s’usait avec le temps, car en faite sous cette couleur doré, une deuxième couleur venait de faire surface, une couleur bleuté, voir argenté par moment, une couleur qui effraya la Vie, voyant devant elle, la naissance d’une fillette prédestinée à devenir une épéiste hors-pair. Bien que sa colère fût immense, elle continua de suivre de près le chemin qu’empruntait cette créature qui avait survécu à ses coups de ciseaux, observant chacun de ses faits et gestes.
Les années passèrent lentement et les événements que subissait la petite Sanae déferlèrent sur elle tel un flot immense d’obstacle. Sa mère l’obligea à prendre des cours pour manier les épées, puis elles déménagèrent pour aller dans une ville moins grande. La mère de Nae’ se remaria une seconde fois, vivant un parfait amour avec le nouvel homme, tout passa si vite pour le jeune gamine qui devint au fil du temps une adolescente des plus charmantes. Elle avait hérité des formes généreuse de sa mère des cheveux violet de son père biologique, elle était d’une beauté presque occidentale, après tout elle n’était pas si différente d’eux physiquement. Mais bien qu’elle avait reprit elle et sa mère une vie plus calme, plus heureuse, la jeune adolescente voyait depuis ses six ans, depuis qu’elle s’était faite attaquer des créatures qu’elle n’avait jamais vu auparavant. La plupart était sans doute inoffensif d’après ses observant, mais d’autre essayait toujours de la tuer, elle devait se défendre, et heureusement que sa mère l’avait obligé de suivre des cours d’escrime et autres, elle arrivait ainsi à toujours faire reculer les monstres, ce qu’elle ne comprenait pas c’était que sa mère aussi voyait ses choses, c’est alors que les questions fatidiques tombèrent lors du dîner un soir. Le beau-père de Sanae resta à table, il connaissait déjà le secret de sa femme, il n’avait pas fuit, non il l’aimait trop pour l’abandonner. La discussion fut vive au premier abord, puis le sujet fut abordé calmement, sa mère lui expliqua le concept du bien et du mal en séparant les humains et les démons avec une sorte de barrière, une vitre. Les choses un peu plus compliquées vinrent par la suite, sa mère lui déclara qu’à l’âge de ses douze ans elle avait été attaqué par une créature qui lui arracha littéralement un morceau de sa cuisse, cela expliquait pourquoi elle boitait depuis qu’elle avait vu le jour. Ensuite vint le sujet sur les exorcistes, se fut un sujet plutôt épineux car à vrai dire, Sanae ne portait pas tellement dans son cœur les prêtres en soutane noir et qui psalmodiait des paroles incompréhensibles, mais avec des arguments en béton la mère réussit à convaincre sa fille.
Sanae fit une demande qui ne choqua pas sa mère, elle demanda d’intégrer les rangs des exorcistes pour venger son père, ce qui fit grimacer la femme marié, mais pour aussi protéger les gens qui ne voyaient pas le danger qui courait autours d’eux, elle voulait protéger et se venger, bien que la protection d’autrui remporte sur la vengeance. Sa mère lui demanda de la suivre, allant dans son cabinet, là où était mis en évidence l’épée de la famille Otsuka, une immense claymore accrochée sur le mur, elle-même n’avait pas le droit de toucher à cette relique de famille, mais pour une fois, elle put l’avoir en main, la matriarche de famille lui expliqua que désormais cette arme lui appartenait et qu’elle devait faire attention, car cette épée était autant dangereuse pour les démons que pour les humains. Un fin sourire étira les lèvres de la mère, en voyant devant elle le regard résolu de sa fille qui avait pris pour chemin celui de devenir exorciste, elle était décidée à faire payer au prix fort ce qu’elle avait subit, ses cicatrices en était la preuve, elle allait protéger les humains, elle en fit la promesse à sa mère.
Sanae Otsuka, âgée de dix-huit ans à présent, marchait vers l'Académie de la Croix-vraie pour enfin devenir ce qu'elle avait toujours voulu être, c'était ce que le destin avait voulu pour elle, dévier la lame de la mort pour qu'elle devienne une épéiste au service du Vatican.
♦Prénom ou Surnom: //
♦Âge: 17 ans.
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